J’ai profité d’une promotion sur les billets d’Eurostar pour aller à Londres. Ça m’a permis de découvrir Londres sur un week-end avec mon Brompton, le fameux vélo pliant. C’est un retour aux sources pour lui, les Bromptons sont produits dans la banlieue de Londres.
Pour celles et ceux qui ont suivi mes aventures en vélo pliant, le Brompton vient d’arriver dans ma collection.
Le parcours
Dès la sortie de la gare de St Pancras international, direction le Regents canal. C’est un canal longé par une voie verte aussi utilisée par les piétons, le parcours est très agréable. J’arrive ensuite au marché aux fleurs de l’East End puis redescend jusqu’au marché aux puces de Brick Lane. Déjeuner à Brick Lane. L’après-midi, direction la Tate modern en longeant la Tamise par le nord pour franchir la Tamise par le millenium bridge. Après la visite de la Tate (gratuite), je suis la Low line, un parcours à pied qui suit une voie de métro et m’arrête à flat iron square pour une bière avant d’aller dîner dans un restaurant indien à Shoreditch.
Je démarre le deuxième jour par un English breakfast pris dans un petit restaurant de quartier typique. Puis direction le Bristish museum, toujours à vélo. On peut garer son vélo à l’intérieur de l’enceinte du musée, il suffit de faire un petit signe aux gardiens à l’entrée. Après la visite du musée, je déjeune au food court de Seven dials market à Covent Garden. L’après-midi, je fais un tour à vélo qui m’emmène à Trafalgar square puis Buckingham Palace pour finir à Hyde Park.
Prendre l’Eurostar avec un vélo pliant
L’Eurostar permet d’emporter un vélo pliant mis dans une housse. Il y avait avant le covid un système de bagagerie qui permettait de prendre un vélo normal non démonté mais ce service a été suspendu.
Le départ de l’Eurostar est comme à l’aéroport, avec le passage d’une sécurité puis de la frontière (n’oubliez pas votre passeport !) avant d’arriver au hall d’embarquement permettant l’accès au quai du train. Problème : la compagnie impose de plier le vélo et de le mettre dans sa housse dès le début du parcours ! Très pénible puisqu’il faut ensuite le porter plié dans tous les zigzags des queues. C’est malheureusement le cas des deux côtés de la Manche.
À l’arrivée en revanche aucun souci. On peut déplier son vélo sur le quai en descendant du train, sortir de la gare et pédaler directement dans les rues de Londres.
Faire du vélo à Londres
Londres investit dans le développement d’infrastructures cyclables avec notamment les cycling highways qui à terme devraient mailler la ville. Pour l’instant, il n’y en a pas beaucoup de construites donc sur les gros axes, on est souvent dans des couloirs bus avec les bus à double étage (!).
En revanche, il n’y a pas tant de circulation automobile que ça. Londres a mis en place un système de « congestion charge », il faut payer pour accéder au centre de Londres en voiture. Ils ont aussi pas mal de « quiet street » donc on est assez à l’aise à vélo dans les petites rues de quartier.
L’un des avantages d’utiliser un vélo est d’économiser le métro londonien, plus cher que celui de Paris. Pour un week-end, avoir un Brompton ou un vélo pliant est une façon rapide et économique de se déplacer à Londres.
Rouler à gauche à vélo
Faire du vélo à Londres implique de rouler à gauche. Ça n’est pas si difficile que je pensais. Au bout de quelques carrefours, on prend vite le pli. C’est plus difficile à pied où on ne sait jamais où regarder pour traverser.